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Maman bio, maternage et écologie

Maman bio, maternage et écologie
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Maman bio, maternage et écologie
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13 février 2014

#tousàpoil

Cela fait maintenant longtemps que l'envie me démangeait de déterrer ce blog, c'est chose faite.

L'envie de répondre à l'excellent Martin Vidberg et son appel à tous se mettre à poil.

Je ne sais pas dessiner, mais j'ai des idées, alors j'ai fait une compil' des publicités sexistes et faisant appel à la nudité, celle la même qui ne choque pas monsieur Coppé et autres militants de la manif' pour tous, alors que celle de la littérature enfantine très bon enfant perturbe. Alors, voici ma petite selection...

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Bref, parce que j'en ai marre qu'on nous prenne pour des jambons, et que j'aimerais que notre pays continue d'évoluer dans le bon sens......

Et pour terminer, voici un petit lien vers une oeuvre d'art d'un artiste qui a choisi de militer contre l'excision et les opérations de chirurgie esthétique de notre intimité : le grand mur du vagin

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29 avril 2010

Tussilage

Aujourd'hui était jour de cueillette....

Avec les gnomes, nous sommes partis à la recherche d'une petite fleur jaune : le Tussilage (ou pas d'ane).

tussilage

Cette plante est une des premières à fleurir au printemps, entre février et avril (oui, chez nous, le printemps arrive toujours en retard et la j'y suis allée tard mais bien en altitude j'ai quand-même réussi à en trouver de belles).

Mais quel est l'intérêt de partir à la recherche de cette fleur ? Cette plante a des vertus médicinales. Une infusion de tussilage aidera à soulager la toux, c'est en effet un anti-tussif et un expectorant entre autre. Elle a bien d'autres usages plus d'infos ICI 

La récolte fut bonne, maintenant il ne reste plus qu'à les faire sècher, pour pouvoir les utiliser à la prochaine attaque de crobes....

28 avril 2010

Bouture

J'avais un groseiller, vieux, très vieux d'après la voisine, en vilain état car jamais entretenu...

Ok, mais il était là et il donnait des groseilles, peut-être pas les meilleures, il nourrissait plus les oiseaux que nous, mais perso, j'aime bien les oiseaux donc bon ça ne nous dérangeait pas....

Mais voilà qu'il devenait trop envahissant, et le tailler n'a rien donné. Bref, il a fallu le couper.

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Mais bon, mon gnome est un gnome d'extérieur, il faut qu'il gigote, qu'il explore, qu'il touche à tout, qu'il gratte la terre, qu'il découvre toutes les facettes du monde extérieur. Nous en avons donc profité pour tenter une bouture avec une petite branche de notre groseiller.

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On a utilisé tout ceci pour faire notre bouture :

- une bouteille en plastique qu'on a scié à la base

- une boule de papier journal

- terreau, eau

- éventuellement un peu d'hormones de bouturage.

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On a placé le goulot de la bouteille dans sa base et à l'intérieur du goulot, la boule de papier journal (qui retiendra la terre mais n'empêchera pas l'eau en trop de s'évacuer)

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On a rempli la bouteille de terre

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On a planté la branche de groseiller

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Enfin, nous avons arrosé. C'est simple non ?

L'idée est donc de faire comprendre le principe du bouturage à mon gnome et de voir d'ici peu les racines qui se seront créées (si notre bouture fonctionne). En attendant, les bourgeons ont déjà commencé à montrer leurs feuilles.

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Et comme, quand on a 3 ans, la patience n'est pas chose aisée, mon gnome (qui attend avec fébrilité que sa mère lui délimite son futur potager en carré) a commencé ses semis dans la mini serre.

Et pour en finir avec mon histoire de groseiller.... 15 jours après avoir été coupé, mon père m'a donné quelques pousses de groseiller d'une de mes tantes et le même jour, voilà que je découvre des pousses qui font leur apparition sur le tronc. Me voila avec beaucoup d'espoir et d'ici peu, si tous reprennent, de quoi nourrir tous les oiseaux du coin.

17 mars 2010

Idées reçues

Suite à la publication de ma lettre dans le journal local, une personne a écrit au journal avec un avis défavorable concernant les couches lavables. Ayant lu sa lettre, je me suis dit qu'il y avait des points à éclaircir. Je me suis donc inspirée de cette lettre pour réalisé ce billet, j'en ai utilisé des passages (entre guillements), les idées reçues sur les couches lavables ne sont donc pas toutes exposées.

Idée reçue N°1 et N°2 : "La culotte en PVC qu'il faut mettre pour qu'ils ne mouillent pas leurs vêtements est carrément infame pour les petits surtout si il fait chaud"

1/ La culotte imperméable de protection n'est pas en PVC mais en PUL. Le PVC c'est du plastique, le PUL est en réalité un tissu de coton enduit imperméable mais qui laisse respirer la peau. Les couches jetables sont elles, bien constituées d'une couche plastique pour l'imperméabilité.

2/ La chaleur n'est pas plus fort dans les couches lavables que dans les couches jetables, au contraire. Les couches jetables augmentent la température des parties génitales des enfants, et sont soupçonnées d'être à l'origine de problèmes de stérilité masculine (cf mon billet précédent).

Idée reçue N°3 : "Les enfants qui portent ce genre de couches sont constamment dans l'humidité"

"Ces pauvres bouts de chou macèrent dans leur urine même avec cette soit-disant lingette en polaire qui donne une soit-disant sensation de sec".

Un enfant, qu'il soit en jetable ou en lavable, à partir du moment où il a uriné macère dedans, l'impression de sec n'est que trompeuse. Car ce qui est génant pour l'enfant, n'est pas tant l'humidité, que le fait de laisser longtemps son enfant dans son urine, qui en se dégradant, se transforme en amoniaque . Il s'agit donc d'un faux problème. En effet, l'effet au sec des couches jetables est pervers car il  donne au parent la sensation qu'il peut laisser la couche plus longtemps sur les fesses de son enfant et donc plus longtemps au contact de l'amoniaque et des bactéries.

De plus, certaines couches lavables utilisent des tissus hydrophobes comme le polaire et la suédine, qui donne réellement la sensation de sec (je me suis déjà retrouvée à sortir l'insert de sa poche pour savoir si mon enfant avait uriné ou non).

Certains parents n'utilisent pas ces tissus volontairement car la sensation d'humidité permet à l'enfant de prendre conscience de ses besoins d'élimination et acquiert donc la propreté plus rapidement et plus facilement.

Enfin, les parents utilisant les couches jetables changent moins souvent leur enfant, car la sensation de sec est trompeuse, mais aussi par rapport à leur coût, ce qui peut générer chez l'enfant des problèmes d'irritation.

Idée reçue N°4 : "En plus, la plupart de ces couches ne peuvent pas bouillir et ne passent pas au sèche-linge, et, vu leur épaisseur, elles sont très longues à sécher"

Quel est l'intérêt de faire bouillir les couches ? Les lessives actuelles sont très performantes, même à basse température. Quand un enfant continant fait pipi dans son pantalon, le faisons nous bouillir ? Personnellement non. Je lave les couches de mes enfants à 40°, à 60° parfois si j'en ressens le besoin. De plus, si besoin, on peut utiliser un produit désinfectant comme le sanytol ou nappy fresh en cas de maladie ou autre.

En ce qui concerne le sèche linge, la culotte de protection en PUL le supporte mal en effet mais elle sèche très rapidement et le noyau absorbant des couches (inserts, couches classiques) le supporte très bien, voire meme l'apprécie, surtout si il s'agit de tissus comme le chanvre et le bambou que le sèche linge assouplit.

Certains tissus sont en effet très long à sécher (bambou, chanvre), mais ce n'est pas le cas de tous les tissus. Les inserts en microfibres sèchent rapidement. Parfois le noyau absorbant est fait en plusieurs parties ou se déplie, ce qui permet de sècher plus rapidement. Je fais sécher mes inserts sur le sèche serviette et ils sèchent très rapidement.

Idée reçue N°5 : "Et pour couronner le tout, on ne peut pas habiller les enfants comme on aimerait, car les couches sont très épaisses et certains vêtements ne vont pas"

Oui et Non.

En effet certaines couches sont très épaisses, mais ce n'est pas le cas de toutes les couches. Les couches de nuit sont souvent impressionnantes, cependant beaucoup de couches de jour, surtout les TE1 et TE2, font des petites fesses à nos bébés. Je n'ai pas changé la garde robe de mes enfants sous prétexte qu'ils mettaient des couches lavables.

Idée reçue N°6 : "On nous parle d'économies avec ces couches, mais personnellement, je ne vois pas où est l'économie car un couple avec un enfant comme c'est mon cas n'a pas forcément besoin de faire tourner une machine tous les jours alors qu'avec les couches c'est obligatoire ce qui veut dire : utilisation d'eau, d'électricité, de lessive"

Personnellement, je ne fais pas de machine tous les jours. Je stocke mes couches et quand j'en ai suffisament, je lave ou alors, je lave mes couches avec le reste de mon linge (c'est cette solution que j'utilise en fait).  Depuis que je lave les couches de mon fils, je fais 1 machine supplémentaire en moyenne par semaine, ce n'est donc pas la mer à boire. Le cout d'utilisation des couches lavables (achat + entretien) entre la naissance et la propreté revient environ entre 400 et 800 € pour un enfant, contre 1500 € avec les couches jetables. En sachant que pour un 2° enfant (ou plus), l'investissement de départ est déjà fait et qu'il ne reste donc que les frais d'entretien. De plus, ces couches peuvent être revendues lorsque l'on en a plus l'utilité.

Idée reçue N°7 : "avec les couches lavables, les enfants ont constamment les fesses rouges et irritées" (édit, 2° intervention de cette personne dans le journal local)

Malgré l'argument qui fut martelé lors de l'apparition des couches jetables, l'érythème fessier n'a pas disparu. En couches jetables ou couches lavables, un enfant peut avoir les fesses rouges. Mon ainé avait lui systématiquement les fesses irritées (en sang parfois) avec les couches jetables. Je crois que plus que les couches utilisées, il s'agit du temps que l'enfant passe au contact avec son urine qui est le véritable problème. J'ai eu 2 enfants en couches lavables, ils n'ont pas eu d'érythèmes fessiers plus qu'avec des couches jetables (il s'agit meme de l'inverse en ce qui concerne mon ainé)

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J'ai fait le tour des idées reçues de cette lettre. Je pense que j'en trouverai d'autres, j'éditerai donc peut-être mon billet prochainement pour en rajouter. Si vous voulez m'en soumettre en commentaire, n'hésitez pas.

5 mars 2010

Oui aux couches lavables...

presqu'un mois sans poster... je vous manquais, avouez ?

Sans blague, j'ai toujours tellement de choses à raconter et je prends si peu le temps de le faire...

Bref, passons aux choses sérieuses, les couches lavables, ça faisait quand même longtemps que je n'ai rien écrit à ce sujet.

Il y a peu, une ville de ma région a décider de passer une de ses crèches aux couches lavables. Super non ? Les puers mettent les couches lavables et les couches souillées sont expédiées à une laverie (ça se dit ? bon vous aurez quand même compris de quoi il s'agit). Bref, il s'agit d'un moyen pour réduire la taille des déchets. Belle initiative non ? Les parents n'ont rien à faire ou presque, c'est quand même pas mal pour eux aussi.

Cependant, un conseiller municipal, s'est posé une question : au niveau de l'environnement c'est très bien mais si on se plaçait au niveau de l'enfant, qu'en est-il ? Il a donc écrit une lettre ouverte à toutes les mamans.... et bien sur, je me suis empressée de répondre, je ne pouvais bien sur pas rater le coche, voyons...

J'ai répondu, une belle lettre de 2 pages, je vous poste mon pavé ? Aurez-vous le courage de tout lire ? Bon allez je vous épargne et je vous raconte la suite. Grâce à l'intervention d'un ami, j'ai envoyé ma lettre au journal local et voici que ma lettre, enfin une toute petite partie bien entendu au vu de la longueur de mon pavé, a été publié. Cette partie là, je vous l'écris....

"Ma mère a utilisé des couches lavables par obligation. Aujourd'hui, je les utilise par choix. Ils faut savoir qu'elles ne ressemblent plus du tout aux couches lavables qu'utilisait ma mère. En effet, elles sont aussi pratiques à mettre que des couches jetables, et sont esthétiques. Enfin, cela me demande peu d'efforts car c'est le lave-linge qui s'occupe de l'entretien et une feuille de protection récupère les selles, donc pas de corvée de détachage. En outre, les couches jetables contiennent bon nombre de produits chimiques : polyacrylate de sodium pour l'absorption, dioxines, TBT, Benzol, ... Je souhaite élever mes enfants dans un monde plus sain, je ne peux donc décemment leur mettre toutes ses saletés sur les fesses, jour et nuit pendant 2 ans et demi. J'ai 2 garçons. Il est intéressant de savoir que les couches jetables sont soupçonnées dans les problèmes de stérilité masculine. En effet, les couches jetables ne laissent pas respirer la peau de bébé et donc augmentent la température des parties génitales des enfants, ce qui pourrait avoir un impact sur le développement des testicules des petits garçons."

Bon tout cela c'est très bien mais à quoi cela a-t-il servi ? Je ne sais si ma lettre a aidé les conseillers municipaux à faire leur choix ou non, toujours est-il qu'une étude a été voté à l'issue du conseil municipal qui a suivi. Je me plais à croire que les citoyens peuvent intervenir dans la vie politique de nos villes.

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Sur ce, j'ai une machine à laver à lancer.... remplie de couches lavables bien sur.

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10 février 2010

Sur les traces du renard

Hier après-midi, alors qu'on regardait la neige tomber à travers la fenêtre .......

nous avons rencontré un renard, un peu du style de celui là :

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bon d'accord, ce n'est pas moi qui ai pris cette photo, mais je n'ai pas eu le temps de le montrer aux gnomes et de prendre une photo (image trouvée ICI ).

Ni une ni deux, tout le monde s'est habillé le plus rapidement possible pour essayer de voir le renard dehors. Sauf que bon, un renard c'est rapide et il avait filé.

Ce n'est pas ça qui nous a découragé et voila mes petits curieux partis sur les traces du renard :

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Mon grand a instinctivement fait très attention à ne pas marcher sur les traces du renard pour ne pas abimer la piste... Quelle ne fut pas la surprise des gnomes lorsqu'ils ont découvert que les renards ne faisaient pas leur besoin dans les toilettes....

Nous nous sommes ensuite amusés à faire des traces dans la neige tel le renard et à en rechercher d'autres :

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021 et celle-là, je vous laisse deviner ;)

Petit après-midi sympa qui a épuisé les gnomes. Tout le monde a glissé dans les bras de Morphée pour de doux rêves de renard, et d'expédition dans la neige....

30 janvier 2010

Ma sélection de blogs

Ami lecteur, je voulais aujourd'hui vous faire découvrir un blog de bandes dessinées que j'apprécie beaucoup (et en plus l'auteur habite dans ma région) : A boire et à manger 

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Planche spéciale développement durable

21 janvier 2010

La décroissance ou simplicité volontaire

La décroissance, un gros mot.... qu'on utilise de plus en plus mais que veut-il dire en réalité ?

Pourquoi des personnes font-ils le choix de la décroissance ?

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Image trouvée ici

(Je vous encourage d'ailleurs vivement à aller lire le très bon article de ce blog).

L'écologie est à la mode, il n'y a qu'à voir comme nos hommes politiques s'attribuent l'écologie et surfent sur la vague. Je pense bien sur au Grenelle de l'environnement et au sommet de Copenhague en exemple.

Pour moi, il ne s'agit que d'une mascarade, une mascarade honteuse, une manière de redorer son blason.

Quelle société dans laquelle on vit, société ou si on ne ne consomme pas, si on ne possède pas toujours plus et toujours plus récent, nous ne sommes rien. Je ne citerai qu'une personne pour illustrer mon propos, m. Jacques Séguéla :

"Comment peut-on reprocher au président d'avoir une Rolex. [...] Si a 50 ans, tout le monde n'a pas une Rolex, on a quand même raté sa vie." Oui, oui vous avez bien entendu, ce monsieur a bien dit ceci à la télévision... (les 4 vérités France 2). Mon père n'a pas de Rolex malgré sa 50taine passée, ma mère n'en possède pas, ma belle mère non plus, ni mon beau père, et encore moins ma grand mère avec ca miniretraite, ni mon grand père .... Et pourtant ont-ils raté leur vie ? Je ne crois pas. Mon ambition dans la vie n'est pas de posséder une Rolex, ni même de posséder un ou des chateaux, voitures de sport, ....

Non, mon ambition est de vivre sereinement, simplement en défendant les valeurs vraies de la vie sans bousiller la planète grace à laquelle je peux vivre tous les jours, celle qui me nourrit. Car l'homme fait partie de la vie, nous sommes partie intégrante de ce monde.

Alors pour comprendre la décroissance, il faut comprendre la croissance, croissance économique. Et qu'est ce que la croissance ? Travailler plus pour produire plus, pour éventuellement gagner plus pour consommer plus. Quel mouvement durable....

Kenneth Boulding, économiste du 20° siècle, a dit cette phrase si juste : "Celui qui croit que la croissance peut être infinie dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste."

.

Pourquoi choisir la décroissance ? Je pense que la décroissance est inévitable, je crois que nous ne pouvons pas continuer de suivre ce mode de vie qui est le notre. Le changement est la condition sine qua non à notre survie. Sans décroissance, il n'y a pas d'avenir pour l'humanité. Si chaque être humain consommait comme un français, il nous faudrait 3 Terre pour pouvoir satisfaire tout le monde .... sauf que nous n'en avons qu'une, et qu'elle est en très vilain état. Il nous faut donc réagir, et vite !

Puisque le changement est obligatoire, alors je préfère le choisir, cette nouvelle vie n'en sera que moins difficile.

Cela dit, accepter l'idée de décroissance est quelque chose de difficile, ne pas suivre les diktats de la mode, de notre monde, parce que nous sommes tellement tentés par la publicité... mais aussi parce que nous sommes tellement habitués à cette consommation, parce qu'on nous a tellement fait croire que le bonheur était dans la possession : écran plat, ordinateur portable, téléphone sans fil, téléphone portable tactile. A croire que sans consommation nous ne sommes rien. Nous sommes également dans un monde ou il est plus simple de racheter un appareil que de faire réparer l'ancien, quand son I Pod est cassé, il est plus économique d'en racheter un nouveau que de réparer l'ancien (source : Que Choisir de je ne sais plus quand). Mais où va notre monde ????

La vivre, c'est différent. C'est revoir les valeurs de notre monde, c'est se couper de la télé et des publicités tentantes, c'est garder son esprit critique ouvert, c'est aller respirer l'air pur dehors avec ses enfants au lieu de rester avachi sur un canapé à regarder quelque émission sans intérêt. C'est jardiner, montrer à ses enfants comment faire pousser ses légumes. C'est le plaisir et la fierté de cuisiner avec son enfant et le voir découvrir de nouvelles saveurs qu'on ne découvre pas dans les plats cuisinés.

Quand on parle de décroissance, on nous parle des pauvres : il serait indécent de vouloir consommer moins par rapport aux pauvres. Bien sur, les pauvres aimeraient consommer comme nous, mais est-ce vraiment indécent de refuser cette consommation de masse sous prétexte que les pauvres n'y ont pas accès ? L'argent que je dépense va dans les poches des entreprises très lucratives; de multinationales, qui chaque jour détruisent un peu plus notre planète nourricière, et non dans celles de ces pauvres. Au contraire car le décroissant s'intéresse à l'humain qui a fabriqué l'objet qu'il va acquérir, donc non c'est faux, le décroissant respecte plus l'humain que le consumériste. Décroître n'est pas ne plus consommer, mais signifie consommer différement dans le respect de la nature et de l'humain, dans le but de nous rendre un véritable service et non pas de devenir l'esclave de l'objet. Il s'agit également de consommer différément, avec des circuits courts : intégrer une AMAP, aller chercher du lait chez le voisin (oui, si on a la chance d'avoir un agriculteur comme voisin), d'éviter les achats inutiles.... bref une simplicité volontaire.

Il est de ces phrases que nos parents prononcent et qu'on n'oublie pas. Une toute petite devinette en réalité. Mais je l'ai gardé au fond de ma mémoire, et de mon coeur aussi. Depuis le temps, elle n'a pas pris une ride, je pense meme qu'elle a rajeuni. Cette devinette, je la pose maintenant à mes élèves. La voici :

"- Quel est l'objet qui pollue le moins ?

- celui qui n'est pas construit."

Si il y a une seule chose que je veux garder de mon père, c'est celle-ci.... et comme vous pouvez le constater, nous possédons tous au fond de nous de véritables trésors immatériels.

Ps : ce billet a pour but d'informer sur une nouvelle manière de penser sa vie. Je ne cherche pas à donner des leçons, ni même à imposer une manière de penser. Qui serais-je pour le faire, je ne suis moi-même pas décroissante (bien que j'y aspire tous les jours un peu plus). J'espère juste que ce petit billet vous aidera à réfléchir à un nouveau mode de vie possible, comme il m'aide à y réfléchir moi aussi en l'écrivant.

15 janvier 2010

Magazines qui méritent qu'on s'y arrête

J'ai pris il y a peu 1 année de plus. Qui dit anniversaire dit cadeau et mes parents m'ont offert un abonnement au magazine Grandir Autrement dont j'ai reçu le 1° numéro aujourd'hui. Vraiment c'est un cadeau que j'attendais avec beaucoup d'impatience et franchement je ne suis pas déçue.

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Magazine spécialisé sur le maternage, dans ce numéro j'y ai trouvé : un article (qu'on retrouve sur plusieurs numéros) sur la pédagogie Montessori, forcément ça m'a parlé, un mode d'emploi pour passer bb dans le dos ce qui est loin d'etre inutile, un reportage sur des décroissants, un dossier sur les énergies et la santé, et bien d'autres choses....

Site de Grandir Autrement

Vraiment intéressant, je suis ravie de mon cadeau, j'attends la suite avec impatience maintenant ....

Un autre magazine que j'ai lu dernièrement est le magazine Shi-Zen. C'est un magazine qui se répertorie dans les magazines féminins. C'est vrai qu'on y retrouve le style du magazine féminin mais il est tellement différent. 1° chose intéressante, pour lire ce numéro 0 on a 3 possibilités qui s'offrent à nous : on peut lire gratuitement le magazine sur le site, ou le télécharger en PDF pour le prix qui nous semble correct ou acheter la version papier pour 3€70 frais de port compris. Perso, j'ai choisi la version papier car j'aime pas trop lire de longs textes sur ordi. Je l'ai reçu 2 jours après ma commande, chez Shi-Zen, ils sont plus rapide que leur ombre (cela dit, ils ont 24h d'avance sur Grandire Autrement pas plus).

A la lecture.

Déjà la première chose qui saute aux yeux, ce sont les pubs quasi-absentes. Ce que j'aime aussi, ce sont les comparatifs entre les produits du quotidien bio/écolo ou pas. Et c'est un vrai comparatif.

Les articles ne sont pas bidons. Ils ne se contentent pas de surfer sur la mode du bio, les articles ne sont pas superficiels. Le style n'en est pas pour autant lourd. Dans ce numéro 0, on y trouve un reportage sur Coca-cola (faudra d'ailleurs que j'en parle dans un prochain billet), sur Madagascar, un créateur de vêtements bio, une interwiew de Rita Stein (dont j'ai parlé précédement ICI ), ...

Site de Shi-Zen

Voila, je suis conquise par ces 2 magazines. Maintenant, j'ai un film que je viens de m'offrir à regarder : Nos enfants nous accuseronts dont j'ai déjà parlé ici ICI

13 janvier 2010

Galette comtoise

Ca y est, on a fêté l'épiphanie...

et donc avec mon farfadet (3 ans et demi au compteur), on a fait une galette, bien obligé. Mais ce ne fut que du bonheur, car on avait THE recette, celle qui est délicieuse et inratable, locale en + : celle de la galette comtoise.

Dans une casserole, faire chauffer 1/4l de lait, 100g de beurre, 3 cuiller à soupe de sucre, 1 pincée de sel

Quand c'est chaud, ajouter 125g de farine. Bien remuer. Hors du feu, ajouter 3 oeufs.

Verser dans le moule, rajouter une fèvre. Faire cuire 30 min à 180° (th 6).

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